29 mai 2006

Bijou caillou chou GENOU hibou joujou pou

J'ai compris pourquoi les filles qui font du break dance ne portent pas de mini-jupe :


Moi qui trouvait déjà que mes genoux étaient vilains, cette fois c'est pire : ils sont tous gonflés, je suis dépitée... Allez hop ! une nouvelle cure d'arnica !

Libellés :

28 mai 2006

Move somethin’

Oh man, what a week-end! Je n'ai plus de dos, plus de poignets, plus de cuisses, plus rien... Je suis usée et le moindre mouvement est douloureux. Mais j'ai dans la tête ce rythme lancinant et cette envie de danser encore, "de breaker, de popper, de locker" !

Non seulement ce week-end nous avons travaillé des chorégraphies avec Anne-Sophie et Owen (qu’il faut écrire O1 d’ailleurs), mais nous avons aussi eu droit aux conseils d'un deuxième breaker de Disruptiv.

O1 en baby freeze
Voici O1, qui nous a appris les bases du break-dance (ainsi que quelques pas de boogaloo). Ici en "baby freeze", c'est-à-dire en position qui marque la fin d’une série de combinaisons (je sais, c’est un peu barbare comme définition).

Contrairement à ce que nous pensions, je crois que nous avons tous trouvé le break dance plus facile que le hip hop (il faut dire qu’Anne nous en a demandé beaucoup). Cela dit, les deux disciplines demandent évidemment une excellente condition physique, de la hargne et beaucoup de confiance en soi.

Six step
Baby freeze
Et voici deux clichés dont je suis assez fière ma foi, pour une première tentative de break. Sur la première photo, je suis lancée dans un six step. Sur la deuxième, en baby freeze (oups, mon ventre fait un bourrelet assez disgracieux sur cette photo…).

Dimanche en début d’après-midi était programmée une petite démonstration de nos “nouveaux acquis” face à un public qui s’est montré très indulgent (merci public !). Ensuite, démo de nos “profs” et, à notre grande surprise, toute l’équipe de breakers du film 10,000 B.C. que j’avais déjà croisée nous a rejoints (non, désolée, Omar était enrhumé, il est pas venu!). Ils se sont lancés dans une “battle” (amicale) de hip hop, break dance, locking, très impressionnante.

Voilà, c'était l'un des ateliers de danse les plus intéressants et stimulants auxquels j'ai participé et j'espère avoir bientôt l’occasion de rencontrer d'autres danseurs. D’ici là, j’ai quelques séries de pompes à enchainer !

Libellés :

25 mai 2006

Eh bien ! Dansez maintenant

Ce week-end du 27 et 28 mai, je participe à un atelier de hip hop et break dance organisé par Rachel, ma prof de danse.


Rachel a fait des pieds et des mains pour faire venir deux danseurs professionnels : Anne-Sophie, qui est allemande et a dansé avec différents groupes de hip hop en Allemagne et à Paris; et Owen de la compagnie néo-zélandaise Disruptiv.

Au programme, démonstrations de hip hop, break-dance, popping, locking, et bien sûr entrainement. Les regarder danser va être un vrai bonheur ; mettre le tout en pratique risque par contre de frôler le ridicule… mais je suis assez impatiente, j’ai attendu ce week-end depuis trop longtemps. Evidemment, je ferai mon possible pour prendre quelques clichés et vous les montrer.

Précédemment, j’ai parlé du film 10,000 B.C. Eh bien j’ai rencontré une partie des danseurs qui faisaient du break dance dans la salle de gym où je vois ma kiné. Alors vous me direz : “Du break dance dans un film qui parle de chasseurs de mammouths ???” Oui, j’ai eu la même réaction ! Apparemment ils joueraient le rôle de la tribu et feraient ce genre de danses primitives qu'on a pu voir dans King Kong. A part ça, je n’ai toujours pas rencontré Omar… le bougre se cache !

Libellés :

18 mai 2006

10,000 B.C.

Wanaka est en pleine effervescence depuis quelques semaines déjà. En effet, c'est sur le site de la Snowfarm (station de ski de fond) que Roland Emmerich a jeté son dévolu pour tourner 10,000 B.C. - en français : 10 000 ans avant Jésus-Christ (traduction tout à fait personnelle).

Le film en résumé : comme chaque année, un jeune homme de 21 ans part chasser le mammouth dans des contrées inexplorées afin d'assurer la survie de sa tribu.

Pour commencer, l'expression "chasser le mammouth" me fait marrer. Je ne sais pas pourquoi, elle fait partie de ses expressions que je trouve hilarantes. Ensuite, l'histoire a l'air palpitante, n'est-ce pas ? une comédie dans le même esprit que "RRRrrrr!!!" de Maurice Barthélémy et Alain Chabat ? Non, ça a l'air beaucoup plus sérieux quand même.

En ce qui concerne les acteurs, Nathanael Baring et Camilla Belle... inconnus à mon bataillon. Apparemment ce serait le premier film de M. Baring. Quant à la belle, elle aurait joué dans "The Patriot", entre autres. Il faut descendre un peu plus bas dans la liste des acteurs principaux pour trouver... Omar Sharif, oui m'sieurs dames ! Alors, vous dire si c'est lui qui fait le mammouth, je n'en sais rien, je vais enquêter !

En tout cas, il paraît qu'il y avait la foule pour le casting des figurants à Queenstown. Ils ne cherchaient que des gens à la peau foncée mais ça n'a pas empêché tous les blancs-becs du coin de venir sourire aux caméras. Et ils n'en ont choisi que 50. Dire que ces 50-là doivent avoir les fesses au frais à l'heure qu'il est, habillés très certainement d'un simple pagne alors que là-haut, c'est pas la neige qui manque...

Enfin, tous les soirs on peut rencontrer l'équipe du tournage à Missy's Kitchen, le resto chic et choc de Wanaka, ou encore à Barluga, le bar grande classe de Wanaka. Quels goûts de luxe ces célébrités ! Allez, je pars en mission de reconnaissance. On ne sait jamais : des fois que je pourrais serrer la pince à Omar !

Libellés :

15 mai 2006

La conduite selon les Kiwis

Puisqu'on m'a posé plusieurs fois la question, voici un petit topo sur la conduite en Nouvelle Zélande.

Première règle essentielle : les kiwis roulent à gauche, comme en Angleterre. Un petit conseil pour ceux que cela pertuberait : quelque soit le côté duquel on conduit, le conducteur se trouve toujours au milieu de la route. Ce qui ne veut pas dire qu'il roule au milieu de la route hein, mais qu'il ne devrait jamais voir le bas-côté de trop près (pour ceux à qui ça arrive, un autre conseil, de grande importance : arrêtez de boire !).

Deuxième règle essentielle, et pour le moins déroutante : les priorités. Mettons-nous en situation : vous voulez tourner à gauche. Je vous rappelle que vous roulez à gauche, donc tourner à gauche devrait être une situation des plus faciles à gérer. Eh bien non ! Si une voiture sur l'autre voie arrive face à vous et décide de tourner à droite (pour prendre la même voie que vous donc), vous devez la laisser passer... Autant dire qu'on repère très vite les touristes !

Pour le reste, je n'ai pas vraiment remarqué de changements, juste quelques anecdotes sympas.

- les feux de signalisation les plus proches de Wanaka sont à... environ 200 km.

- il y a toute une collection de panneaux pour les traversées d'animaux : chevaux, vaches, canards, pingouins, etc. (je les ai de mes yeux vus !) mais pas pour les moutons (alors que les moutons sont quand même 11 fois plus nombreux que les hommes ici !). Je cherche, je cherche...

- sur l'Ile du Sud, les ponts sont généralement à une voie (pas assez de budget pour deux voies) et certains d'entre eux servent à la fois pour les voitures, les vélos et le train (heureusement que le trafic est quasi inexistant !).

- les routes en terre battue sont assez fréquentes (d'où l'enrichissement des vendeurs de 4X4, pick-ups et autres vans).

- il est très courant de se retrouver au beau milieu de nulle part, sans réception téléphonique et sans une maison à moins de 20 km à la ronde. Il est donc fortement conseillé, sur de longs trajets, de remplir son résevoir d'essence chaque fois que l'on voit une station service (ce qui est rare), et d'avoir une bouteille d'eau et plusieurs couvertures dans son coffre (tiens, ça me fait penser qu'il faut que j'investisse dans un kit de survie !!).

Libellés :

11 mai 2006

Aloe, gentille aloe

Bien que très proche de la nature en général, on ne peut pas dire que je sois connue pour avoir la main verte.

Mes amis du lycée m'avaient offert un bonzaï pour mes 20 ans. Malgré toute ma bonne volonté, il est mort le mois suivant (et j'en suis toujours aussi désolée...). Une autre anecdote : par une belle journée d'été, pour aider un peu mes parents, je prends l'initiative d'arracher les mauvaises herbes. Résultat : j'ai arraché toutes les jeunes pousses de fleurs sur plus d'un mètre carré du jardin (je sais, c'est hilarant, “mais ça ressemblait vraiment à des mauvaises herbes !” dit-elle innocemment).

Cela vous donne donc une petite idée sur mes talents en matière de plantes. Du coup, j'ai décidé de n'aimer que les cactus. Non, non, pas par simple commodité. C'est vrai qu'ils sont faciles à cultiver, mais j'aime aussi leur aspect piquant, agressif au premier abord. Il paraît que cela ne se fait pas d'offrir des cactus, ce serait un signe d'hostilité. Moi ça m'est bien égal.

Plus récemment, je suis également tombée amoureuse des aloes. Et pour conjurer le sort, j'ai acheté une aloe vera et une aloe polyphylla. Toutes deux font partie de la famille des Liliacées et de la classe des Monocotylédones (arrêtez-moi si je me trompe).

L'aloe vera est également appelée lys du désert. Elle est connue pour ses propriétés curatives, notamment pour les lésions cutanées, le psoriasis, l'eczéma, les problèmes intestinaux, l'arthrite, l'arthrose, les lésions ligamentaires et musculaires, les tendinites, etc. Le gel d'aloe produit également du collagène et régénère rapidement une peau fatiguée.

Je suis très fière car le plant que j'ai acheté contenait six jeunes pousses et je pensais qu’elles étaient toutes sur le point de rendre l’âme après une semaine de cohabitation avec moi, mais depuis que je les ai mises dans ce nouveau pot, je les vois grandir un peu plus chaque jour.


Aloe VeraGros plan sur jeune pousse


L’aloe polyphylla est, quant à elle, bien différente. Elle n’a pas l’aspect pulpeux et doux de l’aloe vera. Au contraire, elle est menaçante et gare à celui qui tente de s’y frotter.


Aloe PolyphyllaAloe Polyphylla, vue de dessus


Je crois qu'elles se plaisent bien dans mon petit studio, et puis je leur parle (en anglais "siouplè" !) et je leur fais écouter de la musique, ça adoucit les moeurs paraît-il... Qui a osé ne serait-ce que penser que j'étais un tantinet barrée ?? Je vous ai à l'oeil, mauvaises langues !

Libellés :

8 mai 2006

Lake Hawea

Après une courte nuit, rien de tel qu'une sieste le long d'un lac, au soleil...

Lake Hawea est le lac néo-zélandais le plus petit et le plus situé au nord de l'île du Sud. Entouré de montagnes, il se caractérise par son bleu profond et sa transparence.


La petite ville de Lake Hawea (300 habitants) se trouve au sud du lac, à environ 15 km de Wanaka. Baignée par le soleil toute la journée, elle bénéficie d'une vue imprenable sur le lac et est généralement beaucoup plus calme que Wanaka ou Queenstown.

Lake Hawea est plus profond que Lake Wanaka, et n'en est séparé que par un isthme étroit appelé The Neck (en français, le cou). Pendant l'âge de glaces, The Neck séparait les glaciers qui remplissaient les vallées de Lake Hawea et Lake Wanaka.


Lake Hawea tient son nom d'une tribu maorie qui habitait autrefois la région.

Libellés :

La tête dans les étoiles

Samedi soir, mes amis organisaient une soirée sur le thème de l'espace. Nous avons passé la semaine à préparer nos tenues, les yeux rivés sur la machine à coudre et Internet pour quelques idées.

La maison était un remake de l'espace : papier d'aluminium un peu partout, entrée de téléportation, projection de DVDs de science-fiction, musique électro, etc.


Et voici quelques photos de nos déguisements :

Les plus belles ;-)
A droite, Joelle ; au centre, Daiane ; et moi à gauche
Nous étions la communauté de Taoa.



Fou rire avec James



Contraste avec Dirk, alias l'univers...

Libellés :

Bienvenue !

Je trouve enfin le courage de transférer mon blog sur blogger. Bienvenue donc dans mon petit monde. J'espère que vous prendrez plaisir à lire mon journal, que je m'efforce de tenir à jour autant que possible.

Vous y trouverez mes récits de Nouvelle-Zélande, mes impressions, mes opinions, tout ce qui me passe par la tête, et bien sûr de nombreuses photos...

Ci-dessous sont archivés les billets 2006 de mon ancien blog (que vous pouvez toujours consulter à l'adresse suivante :
http://spaces.msn.com/voyagesdecaroline/).

Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un petit mot.

Caroline

Libellés :

7 mai 2006

Archives février-avril 2006

21/04/2006

Ciel de feu au petit matin

Il est 7h00 ce matin lorsque j'ouvre les rideaux de mon studio et je reste bouche bée... Le ciel est en feu. Je sors en trombe, appareil photo à la main, persuadée qu'un cliché ne saura pas rendre aussi bien l'éclat de ce rouge mais qu'importe. Je reste plantée au milieu de la rue, silencieuse, ébahie...


Puzzling World

Puzzling World est une des attractions touristiques de Wanaka. Créé par Stuart Landsborough en 1973, ce petit parc à l'ambiance très familiale est un ravissement pour les passionnés (et les curieux) de casse-tête, illusions d'optique et labyrinthes.

Le parc propose quatre salles d'illusions (hologrammes, perspectives, etc.) et un labyrinthe grandeur nature qui demande une demi-heure à une heure pour en trouver la sortie.

Puzzling World a exporté le concept dans plusieurs pays, notamment le Japon où la population est fan. D'ailleurs, les Japonais viennent à Wanaka pour "visiter l'original"!

J'y ai travaillé pendant le week-end de Pâques et j'ai pu percer quelques secrets (pas sans mal de crâne, et quelques coups de pouce, je dois bien l'admettre !).


10/04/2006

King Kong

Je ne pouvais pas prétendre aimer la Nouvelle-Zélande sans aller voir le dernier film de Peter Jackson, KING KONG. N’étant pourtant pas du tout attirée par la version noir et blanc et l’idée du gorille géant entiché d’une jolie blonde, je me suis décidée vendredi soir à aller au cinéma, pour la dernière séance. Un seul mot : ouah !

Petit rappel pour ceux qui ne connaitraient pas :New York, 1933. Ann Darrow (Naomi Watts) est une artiste de music-hall dont la carrière a été brisée par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune femme rencontre l'audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham (Jack Black) et se laisse entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures...Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll (Adrien Brody), et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial film d'action.Mais Denham nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende, Denham sait que "quelque chose" l'attend, qui changera à jamais le cours de sa vie...(Merci AlloCine pour ce synopsis.)

On se doute bien que ce qui attend notre équipe, c’est un gorille immense. Ce à quoi je ne m’attendais pas en revanche, c’était la luxuriance de Skull Island, l’agressivité et la primarité de ses habitants (impressionnant), la succession d’événements en tant que telle, l’abondance de sentiments qui nait de la découverte des traits de chaque personnage… Et bien sûr, les effets spéciaux sont à couper le souffle, dignes du Seigneur des Anneaux, voire meilleurs.

Je sais que les puristes diront qu’avec les moyens d’aujourd’hui, il était facile d’arriver à un tel résultat et que la version de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack est sans conteste la plus intéressante. En tout cas, la version « jacksonnienne » m’a donné envie de voir celle de 1933. Voilà donc tout un programme pour une longue soirée d’hiver.

Pour les fans incontestés et les curieux, voici deux sites en flash à visiter :
-
http://www.kingkong.com/ (site officiel – anglais)
-
http://www.uipfrance.com/sites/kingkong/ (site officiel – français)
Et pour ceux qui ont vu le film, je suis curieuse de lire votre avis.


J'ai du bon tabac

J’ouvre à l’instant le site
http://www.lemonde.fr/, histoire de me tenir au courant de ce qui se passe en dehors de mon île, et voilà un article qu’il est bon de lire : Bannir la cigarette des lieux publics. Enfin une idée brillante du gouvernement français qui est susceptible de voir le jour (contrairement à beaucoup d’autres…).

Alors oui, je sais, ce n’est pas nouveau, ça ne va améliorer le salaire de personne, ni faire grimper les points retraite, et encore moins régler le problème du CPE. Cela dit, passer toute une soirée dans un bar, où l’atmosphère est respirable, sans avoir les yeux qui piquent à à peine 23h, c’est bien agréable.

Et puis, mine de rien, on rencontre plein de monde en terrasse, c’est très « social » comme idée. La loi anti-tabac s’applique à tous les lieux publics en Nouvelle-Zélande et j’avoue que je ne suis jamais autant sortie de ma vie ! Bref, je croise les doigts pour que ce projet soit approuvé.


03/04/2006

Et David Bowie chantait...

Ch-ch-ch-ch-Changes (Turn and face the strain) Ch-ch-Changes

Ce week-end, avec mon pied immobilisé pour coups et blessures volontaires sur ma propre personne (comprendre : trop d'escalade et trop de danse), j'ai eu le temps de méditer sur ce qui avait changé dans ma vie depuis que je suis en Nouvelle Zélande. Je me suis dit que ça pouvait en intéresser certains...

J'ai appris à aimer :
- la bière (aussi étrange que cela puisse paraître... bon d'accord, c'est parce que c'est pas cher !)
- le gingembre et la coriandre (je suis encore en plein processus d'apprivoisement de la cuisine thaï, ou disons plutôt que c'est la cuisine thaï qui tente de m'apprivoiser !)
- le porridge, que je qualifierais de "bouillie pour bébé", mais c'est pas si mal au petit déj' avec du sirop d'érable et des morceaux de bananes

J'ai oublié :
- les mots stress et anxiété (même plus sure qu'ils sont dans le dictionnaire ces deux-là)
- comment utiliser le fer à repasser, ô joie bonheur
- la télé en général, et ça fait un bien fou de ne plus regarder toutes ces absurdités- l'existence du chauffage central (ici, c'est feu de cheminée, bouillote, et pour les chanceux, couverture humaine !)

J'ai pris de nouvelles habitudes :
- du sport, beaucoup de sport
- du thé, plus d'un litre par jour, et je retire tout ce que j'ai dit sur le thé auparavant (non, ce n'est pas que de la flotte et de l'herbe...)
- marcher pieds nus n'importe où, en forêt, en ville, dans les bars, etc. (essayez, c'est un must !)
- je ne demande plus de sac plastique au supermarché, on lance une campagne anti-sac plastique, avis aux écolos

Et il faut que je vous apprenne quelques mots et expressions 100 % kiwis, au cas où vous viendriez passer des vacances (histoire de ne pas faire trop "touristes" !) :
- 'sweet', 'sweet as' > façon très "édulcorée" de dire oui, ok
- 'awesome', 'wicked', 'choice' > génial, terrible...
- 'good on ya mate!' > félicitations
- 'hows it goin'?' > comment ça va ?
- 'hottie' > diminutif pour 'hot water bottle', bouillote (mot à connaître si vous venez en hiver)
- 'barbie' > barbecue (toute l'année, qu'il pleuve ou qu'il vente)

Je vous en apprendrai d'autres plus tard. Et je suis intéressée si vous avez des expressions d'ici ou d'ailleurs à m'apprendre aussi.

Bises à tous.


01/04/2006

Niveau 17!

Aaah, courbatures !!! Rappelez-moi la prochaine fois que je parle d’un week-end d’escalade de ne pas y aller trop fort… Deux jours intenses le week-end dernier (oui, je sais, je suis en retard pour en parler…), baignade dans la Mototapu River, glaciale, camping sauvage et bien sûr… escalade ! J’ai fini sur un mur appelé Girl Trouble (j’étais obligée de le faire celui-là !), niveau 17 (équivalent 5c). Pour les non connaisseurs, ce n’est pas énorme. Cela dit, vous savez aussi bien que moi que les petites victoires sont importantes aussi. J’en ai bavé, mais la vue de là-haut valait bien quelques gouttes de sueur, et de belles frayeurs.

Pour ceux que ça intéresse, voici un petit tableau d’équivalence. Je ne note que les niveaux 12 à 20 pour l’instant, 20 étant mon objectif pour… hum… 2010 !!! Non, avant quand même j’espère !

Australie/NZ >> France
12 >> -
13 >> -
14 >> 4
15 >> 5a
16 >> 5b
17 >> 5c
18 >> 6a
19 >> 6a+
20 >> 6b

J’ai les jambes couvertes de bleus, une cure d’arnica s’impose. Et du repos pour mon tendon d’Achille qui a souffert ces dernières semaines…


24/03/2006

Changement de saison

Nous voici aux portes de l'automne. Pour info, la Nouvelle-Zélande est passée à l'heure d'hiver samedi dernier (ce qui n'était pas pour nous déplaire, étant donné le caractère très festif du week-end !). Il n'y a donc plus que onze heures de décalage entre la France et moi.

Nous profitons encore de très belles journées bien qu'il semble, selon les Kiwis, que nous ayons un temps digne du mois de Mai. Les arbres ont commencé à changer de couleurs. Bientôt Wanaka sera ocre et pourpre, radieuse sous le soleil.

Au programme ce week-end, escalade et camping en chaleureuse compagnie comme toujours.


Sur nos ambitions...

"Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies"

Ces quelques mots, placardés sur les murs de mon université, m'ont ouvert les yeux sur mes ambitions. Ou disons plutôt qu'ils se sont inscrits dans la continuité d'une remarque très juste de mon père il y a quelques années.

J'ai longtemps rêvé de voyages et de rencontres interculturelles, mais ai mis énormément de temps à concrétiser mes belles paroles, par peur de l'inconnu. Le grand saut, comme on dit.
Un jour, mon père m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit, très honnêtement : "Tu parles, tu parles, mais en attendant tu ne fais rien..." Baam!! Ça fait très mal de prendre ça en pleine figure, surtout au beau milieu d'une conversation passionnée et utopique (ça, c'est tout moi !). Mais voilà, ça a été le déclic : Londres, Madrid, Paris et enfin, mon rêve, la Nouvelle-Zélande. (Ah, s'il avait su, il se serait bien gardé de m'encourager, hein papa ?!)

Bref, tout ça pour dire que seules nos actions reflètent vraiment ce que nous sommes. Certains rêves sont certainement plus durs à réaliser que d'autres, il ne suffit pas d'en parler, il faut savoir se donner le temps et les moyens. Et les sacrifices en cours de route en valent bien souvent la peine. L'important est de ne pas focaliser sur les obstacles, mais sur l'objectif final.

On ne peut pas prétendre s'épanouir dans un cocon, et apprécier ce que l'on a si on ne s'est pas donné à fond pour l'obtenir. Et on ne tire aucun sentiment de victoire lorsqu'on laisse les autres agir pour soi. En tout cas, c'est ma conviction aujourd'hui.


23/03/2006

De retour sur la Terre du Milieu

Me voici de retour en Nouvelle-Zélande, après trois mois et demi passés en France auprès de ma famille et de mes amis.

Toutes mes excuses à ceux qui sont venus me lire et n'ont trouvé qu'un journal délaissé depuis mai 2005. Les événements de l'an dernier m'ont un peu surpassée (la paresse aussi, j'avoue !).

Mais il est temps que ce blog reprenne vie et je vais faire mon possible pour vous conter la Nouvelle-Zélande sous tous ses aspects.

Je vous souhaite à tous un bon voyage en ma compagnie.

Libellés :