29 avril 2007

Supportrice officielle

Mon colocataire Chlissssstophèèèèèèèère, que vous pouvez admirer ci-dessous dans son (presque) plus simple appareil et arborant son sourire de lover...


... même qu'en plus, il est adorable, intelligent, et il cuisine super bien
(avis aux amatrices)... bref, je m'égare... Chris donc s'entraîne pour courir un marathon. Et moi, pour rendre service, ben je fais la gourde ! Oui enfin euh... je veux dire... je le suis en vélo avec la bouteille d'eau pour quand il a soif. Bon OK, je fais vraiment la gourde aussi, aujourd'hui étant l'exemple parfait d'ailleurs...

Nous sommes partis d'une humeur nonchalante pour Albert Town vers 14h. Une petite heure le long de la route, tranquille Emile, jusque-là tout allait bien. Une fois à Albert Town, nous avons pris le sentier qui longe la Clutha puis rejoint les berges du lac. C'est là que ça s'est gâté. Il faut savoir, et je l'assume complètement, que j'ai l'air quiche sur un vélo (le mot "gourdasse" en l'occurence serait de circonstance). Et il y avait, fait exprès, des galets, des racines et plein de rigoles sur mon passage. Là où d'autres novices se seraient fort bien amusé, moi j'ai dérouillé... J'avoue, j'ai mis le pied à terre à plusieurs reprises, et aussi j'ai usé les freins. Et puis avec ça, ma chaîne a déraillé, j'ai dû me salir les mains pour la remettre en place, c'est pas une vie !

Autre mésaventure, la bouteille de Chris fuyait dans mon sac à dos, je me suis retrouvée, en plus d'avoir l'air nouille, avec le bas du dos (et donc un peu les fesses) mouillé, tout mouillé. Et c'est ensuite que, pour couronner le tout, j'ai perdu Chris... Je me suis arrêtée pour enlever ma veste et essayer de caler la bouteille dans mon sac, puis j'ai pédalé, pédalé, comme une dératée, jusqu'au bout du sentier pour le rattraper. Personne. "Il court quand même pas si vite Forrest Gump !" J'ai fait demi-tour, deux fois, puis suis remontée vers la route au cas où il aurait changé d'itinéraire sans me dire. Personne. Je suis rentrée à la maison. Personne. Je suis la supportrice la plus incompétente. Mais aussi la plus fidèle, j'ai repris mon vélo et suis retournée vers le lac, et là, tel un ange descendu du ciel, il est apparu... dans son petit short moulant, en sueur et à moitié desséché, mais bien vivant, ouf !

Pour la petite histoire, je l'ai perdu au moment où monsieur s'est caché pour faire un petit pipi dans les bois. Et si tant est que je sois tout de même coupable de ne pas être une supportrice avertie, je suis bien punie car j'ai mal aux fesses maintenant :-S

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26 avril 2007

ANZAC day

Petite journée de congé hier à l'occasion de l'ANZAC day. Une pause en plein milieu de la semaine, mmmh, ça m'a rappelé l'école primaire, c'était chouette ! Mais là je digresse, l'ANZAC day, kèskecè ??

Le 25 avril de chaque année, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les îles Samoa, Tonga, Cook et Niue commémorent les troupes originaires d'Océanie qui participèrent au sein de l'armée australienne et néo-zélandaise (Australian and New Zealand Army Corps, d'où ANZAC) à la bataille des Dardanelles et au débarquement de Gallipoli en 1915 durant la Première Guerre mondiale. (Ouf, c'est bon, vous pouvez reprendre votre souffle !)

Hier donc, à la mémoire de tous ces soldats tombés sur les terres de notre bonne vieille Europe, des coquelicots rouges en papier fleurissaient sur toutes les vestes. Paraît-il aussi que les vétérans se sont retrouvés à l'aube pour une sorte de défilé et la dégustation de whisky avec du lait (oui m'ssieurs dames !) Je n'y suis pas allée, pour la simple et bonne raison que c'était, comme je l'ai dit, à l'aube, et puis le mélange whisky-lait au petit matin, comme ça, ça me retourne l'estomac rien que d'y penser, bouark ! Mais je me suis rattrapée en soirée, vous pensez bien, en allant couler quelques bières et jouer au billard avec les copains... Oui je sais, les valeurs se perdent et la jeunesse n'est plus ce qu'elle était, uhuh !

24 avril 2007

Mercy: a dance for the forgotten

Dans le cadre du Festival of Colour, qui chaque année organise un grand nombre de concerts, pièces de théâtre, lectures et autres spectacles à la fin du mois d'avril à Wanaka, je suis ce soir allée voir Mercy: a dance for the forgotten.



Mise en scène par Raewyn Hill, l'une des chorégraphes de danse contemporaine les plus en vogue en Nouvelle Zélande, et humblement interprétée par la compagnie Tasdance de Tasmanie, Mercy: a dance for the forgotten explore les thèmes universels de l'emprisonnement et de la mort, inspirés à Raewyn par le couloir de la prison silencieuse de Port Arthur.

Lugubre ? Oui. La scène est sombre, comme possédée, les danseurs enchaînés, tremblants, haletants. Les prisonniers deviennent bourreaux ; les bourreaux, prisonniers. Se jetant corps et âme au sol, se battant, se débattant, essayant au fond de survivre.

Toute l'audience que je suis vibre tour à tour de claustrophobie, de douleur déchirant les entrailles, d'angoisse impalpable. Toute la salle respire l'hystérie, l'aliénation, la haine aussi. Lugubre ? Non. Car émergent de cette apparente détresse, sous des lumières plus tamisées, des débris d'espoir lorsque les danseurs entament une procession à deux, à trois, à six...

Mercy: a dance for the forgotten est une véritable pièce de théâtre sans paroles, aussi touchante qu'un documentaire, mettant le doigt sur la capacité psychique humaine à se reconstruire dans des situations extrêmes, telles que l'emprisonnement.

23 avril 2007

Iznogoud ou Marie-Claire ?

Encore une bonne raison de rester cinq ans de plus à l'étranger incognito... Chut ;)

22 avril 2007

Week-end en vrac

Vendredi soir, chocolat chaud en ville avec ma boss. Parlé de tout, de rien, et du reste, mis le doigt sur mes doutes, conforté mon ambition professionnelle.
Plus tard, tombé sur les copains à Kai, ceux de la dropzone. Pas vu depuis une semaine. Bons moments, chouettes conversations, découverte de petits détails.

Samedi matin, razzia de bouquins à la bibliothèque. De la création dans l'air.
Virée à la dropzone, Eugen enchanté, comme toujours, ce genre de personnes qu'il est tellement agréable de voir.
Petit tour en avion dans le cockpit. Journée idéale, ciel bleu, lac scintillant, plein mes mirettes.
Appris à packer un parachute avec Jeremy, appris à éditer des vidéos avec Kia.
Echangé quelques ballons avec Chris, dansé quelques pas dans le hangar.

Après-midi à Treble Cone, Jeremy se lance dans le vide, parachute déployé. Grosse frayeur, puis explosion de joie ! Chris et Will décollent en parapente. Rencontre avec deux base-jumpers australiens complètement barrés. Shawn se lance aussi. Pirouette cacahuète.

Coups de téléphone, parlé à ceux que j'aime.
Soirée à Woody's avec Will. Rencontré une chouette nana, qui avant était un homme. Cooooooool !
Fait un malaise, pas mort d'homme, pffiouuu !

Dimanche matin, pancakes chez James. Intéressante discussion avec Kate et Chris sur nos choix de vie. Envie d'aller snowboarder ensemble cet hiver.
Echecs à la terrasse de Kai avec Oooooh James, failli enfin lui mettre sa raclée, ouais, failli...
Gravi Mont Iron avec Will, mazette faisait chaud.
Dernière partie d'échecs.
Dîner à la maison, avec mon coloc Chris. Du lapin. Tué hier. Par Chris. Que c'est bon frais ces bestioles !

Dans ma tête en ce moment, c'est le bordel, comme ce week-end, tout se bouscule. Mais de nouveaux projets prennent forme dont je viendrai vous parler bientôt. En attendant, gens de chez moi, allez voter, mon avenir en dépend, merci pour lui ! La bise à tous :)

18 avril 2007

Sur les pas de Bojangles

Depuis trois jours déjà, je suis un atelier de claquettes d'une heure en soirée. Claqueti, claqueta. Oui oui, vous m'avez bien lue, de claquettes. Claqueti, claqueta. Ca sonne un peu rétro, jazzy et ricain à souhait, et pour ne rien vous cacher, ça l'est ! J'avais envie de varier les plaisirs et d'essayer un style de danse différent de ce que j'ai fait jusque-là.

Le cours est extrêmement convivial et stimulant, on y apprend un tout autre équilibre, une tout autre façon de bouger et d'écouter les rythmes. Un petit bémol cela dit : les claquettes c'est comme le violon, oubliez tout de suite l'idée si vous êtes sujets à des migraines récurrentes ! (Imaginez un peu une vingtaine de débutantes excitées et peu disciplinées tapant du pied sur du vieux plancher d'église presbytérienne de façon plus ou moins coordonnée, vous voyez c'que j'veux dire ? Vous en avez déjà des maux de tête ? Dans ce cas, je vous conseille le scrabble, c'est moins bruyant !)

J'ai lu sur la toile que le 25 mai est le jour des claquettes aux Etats-Unis (date de l'anniversaire de Bojangles, célèbre "tap-dancer") et que Broadway est interdite d'accès aux véhicules afin que chacun puisse y danser en toute liberté. Quelqu'un en a-t-il déjà entendu parler ? Y a participé ? L'idée me plaît bien en tous cas. C'est décidé, j'irai voir Broadway !

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6 avril 2007

Le ciel dans une goutte d'eau

Mercredi soir. Le soleil commence à descendre sur les montagnes. N'y a-t-il pas de meilleur endroit que le ciel pour assister au spectacle ? Pendant quelques minutes, la Terre s'est arrêtée de tourner, et j'ai dansé dans les airs, avec le plus merveilleux danseur...






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4 avril 2007

Happy days

Hier soir, je suis allée faire quelques courses. «Ouah génial !!» me direz-vous enthousiastes. C’est aussi ce que je me suis dit effectivement. Bref, après avoir fait une razzia dans les rayons de N*ew Wo*rld ("Poo World" comme on l’appelle plus communément parce qu’on est un peu moqueur et qu’on aime bien la rigolade, n’est-ce pas), je me dirige vers la caisse où un charmant jeune homme s’occupe de moi. Bip… Bip… (je vous fais pas tous les bips, vous connaissez le principe) « Ca fera 32 dollars (et des bananes) » Merci bien, je paye par carte comme d’hab’, tut tut tut tut (code à quatre chiffres, pour les peu perspicaces), tut (ça, c’est la touche Enter). Oui mais voilà, d’habitude après ça, le jeune homme lâche un jovial «Merci, bonne fin de journée, au revoir» et là, il a toussoté un peu gêné et a murmuré «Votre carte a expiré» Ce à quoi j’ai subtilement répondu «Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ??? Ca expire ces trucs-là ???» avec des yeux ronds comme des soucoupes volantes venues de l’espace intersidéral… et c’est à ce moment même que j’ai réalisé que je n’avais ouvert aucun courrier de la banque depuis au moins six mois, tête en l’air que je suis, ça m’apprendra ! Pour vous la faire courte, j’ai appelé ma copine Jess à la rescousse et je ne suis pas morte de faim hier soir.

Mais tout ça pour dire que CA Y EST, ELLE EST DE RETOUR ! «Mais de qui est-elle donc en train de parler ??» De ma petite poisse au quotidien, de ma guigne devenue légendaire, de ma scoumoune au petit bonheur la chance-pas d’chance, pardi ! Et vous savez quoi, ça me rassure qu’elle soit revenue, c’est bon signe ;)

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