23 février 2008

Le phénomène Mayennais

Il fallait bien qu'il y ait vengeance, c'est de bonne guerre, et petite vengeance il y a eu...

19 février 2008

Bulletin d'information à l'attention des parents de l'ami Paco

"Monsieur et Madame Les chers parents de Paco, bonjour !

Je m'présente, je m'appelle Caroline (à ne surtout pas confondre avec Henri, c'en est un autre). Depuis peu je partage la vie de votre garçon, au sens amical du terme bien sûr (pas de ça avant le mariage, entendons-nous bien !) et je souhaitais vous rassurer quant à son état de santé (physique et mentale). Tout d'abord, par souci d'adaptation en terrain inconnu, il est essentiel que vous sachiez que je l'ai adopté sous le nom de Biquette - je le taquine un peu, mais au milieu des moutons cela passe tout à fait inaperçu.

Je veille à ce qu'il mange bien et qu'il s'habille chaudement pour aller au travail ; ce n'est pas sans peine car le bienheureux a un faible pour ses shorts et ses tongs qui me semblent un peu légers ces quelques derniers matins où le frais pique les mollets. Je lui conseille de "foutre sa cagoule" (c'est la mode en France paraît-il) mais le bougre s'obstine...


Il m'arrive de lui mettre des petites claques courtoises dans sa gu**le afin qu'il sache bien qui c'est le chef ici et jusqu'à présent, il se montre respectueux et obéissant. Croyez bien que si ce n'était pas le cas, j'aurais vite fait de vous le renvoyer par le premier charter (ce qui, entre nous, serait un comble étant donné la profession de Monsieur son père.)


C'est un jeune homme sain je dois dire, il ne fume rien qui ne soit pas bio et c'est très bien. Par ailleurs, j'ai remarqué qu'il souffrait de déshydratation en soirée et de façon plus prononcée en fin de semaine. Etant donné l'énergie qu'il dépense dans les vignes, je le désaltère de bon cœur au jus de houblon. C'est bon pour la santé et c'est plein de vitamines.


Depuis peu, j'initie Biquette aux joies de l'escalade et me délecte allègrement de ses exploits. Il faut dire que lorsque je l'assure, j'ai pour moi toute seule la vue la plus agréable qui soit et ma foi, le mignon est doté d'un fessier de qualité, ce qui ne gâche rien. J'ai bien essayé de le convaincre de m'accompagner à la danse mais il semble qu'il se montre un peu plus farouche lorsqu'il s'agit d'exhiber ses talents devant un troupeau de gazelles aux hormones qui frétillent (comprendre : des adolescentes). Je n'insiste pas, de peur de choquer sa pudeur.


Quand l'humeur n'est pas au sport, nous vaquons à des activités tout à fait intellectuelles, qu'il s'agisse de séances photos artistiques, ou de films à caractère philosophique (nous adulons tout particulièrement le quatuor de penseurs Les Nuls qui nous donne à réfléchir sur l'avenir du monde et le nôtre - nous avons encore beaucoup d'espoir).


Par cette missive, j'espère que vous aurez compris que le petit s'épanouit de jour en jour, c'est un bonheur de le voir ainsi grandir. Je me ferai un plaisir de vous faire part de l'évolution de ses progrès dans les mois à venir.

Bien cordialement."


Hum, Paco, s'il te plaît, sois décent sur mon blog, n'écris pas OH LA P*TE dans les commentaires ;)

12 février 2008

Au revoir ma belle

Lundi matin, Mélanie a pris son bus pour Franz Joseph, c'est presque la fin de son séjour, elle remonte tranquillement pour Auckland. On s'est pleuré dans les bras l'une de l'autre, on a ri de tant pleurer, c'est tellement bête de pleurer pour exprimer le plaisir qu'on a eu à se retrouver ! Ça doit être un truc de filles. Ou un truc de gens qui s'aiment. Et moi ma copine d'école, je l'aime comme ma sœur alors j'ai pleuré à chaudes larmes. Mais je crois que nous garderons de très bons souvenirs de son séjour.

Et pour revenir sur les derniers événements, il y a d'abord eu Rippon'08 le samedi 2 février. Rippon, c'est un des vignobles les plus prestigieux de Wanaka et c'est aussi LE festival à ne pas manquer dans la région. Une scène, onze concerts en plein air, des artistes néo-zélandais de renom comme Shapeshifter, Kora et Shihad, le lac, les montagnes et un grand ciel bleu pour tout décor, de la bière, du vin, du monde, beaucoup de monde, des tout petits et des plus grands, et puis une bande de copains, Mél, Simone, Paco, Chris et moi, et d'autres, baignés dans cette ambiance estivale et festive.

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La semaine passée, Mél est partie pour les Catlins. Mercredi était férié, Waitangi day, le fameux traité pour la redistribution des terres maories. Paco et moi sommes partis la veille en van pour Pleasant Flat, vers Haast sur la côte ouest où nous avons passé la nuit. La rando prévue pour le lendemain a été largement écourtée par la grasse mat' jusqu'à 11h. Je ne sais pas trop si c'est la faute de Paco ou la mienne. Hum, je dirais bien que c'était la sienne mais vu qu'il est mauvais joueur, il va encore venir se plaindre ;-) Nous sommes tranquillement remontés vers Wanaka, en nous arrêtant régulièrement le long de la route pour voir les cascades et nous baigner dans les Blue Pools et le lac.





Jeudi soir, reprise des cours de jazz et ça fait un bien fou de danser à nouveau. Le programme de cette année est très intéressant, mêlant jazz, contemporain, danse africaine, lyrique et théâtrale, plus pour l'examen la possibilité de présenter une création personnelle, le tout axé principalement sur l'expression et non sur la technique. Yay ! Vendredi soir, bon petit concert brésilien gratuit dans un bar de Wanaka et samedi matin j'ai traîné Mél à un cours de danse hiphop, on en a bavé ! Mais la vérité c'est que que c'est dimanche qui nous a tués.

Déjà de bon matin, nous voilà Mél, Paco et moi partis faire l'ascension de Roy's Peak. Et c'est là qu'on s'est rendu compte qu'on était vraiment des branquignoles parce qu'on a cussé comme des veaux !! Heureusement la pluie nous a forcés à redescendre avant d'atteindre le sommet, qui était encore fort fort lointain... Mais nous n'en sommes pas restés là, puisque nous sommes ensuite allés grimper près de 3h à BaseCamp. Enfin, Paco et moi, et puis un autre ami, Brayden. Mél se l'est coulé douce avec un bouquin.




Après nous être bien détruits les bras et les jambes, il a fallu se lancer dans une autre mission, presque tout aussi amusante, mais moins quand même... J'ai nommé l'opération "retrouver le double de mes clés". Oui parce que... hum... comment dire... j'avais enfermé mes clefs dans ma voiture... On ne rigole pas, ça arrive aussi à des gens très bien !!! J'ai appelé James et Duncan en renfort pour forcer la porte de ma voiture mais en fait, après avoir retourné ma chambre, j'ai fini par retrouver ce précieux double.

Pour fêter ça, une pinte bien fraîche à Kai a fait l'unanimité de notre joyeuse troupe. Et puisque nous n'étions pas encore assez éreintés, j'avais une petite surprise pour Mél et Paco : direction l'aéroport pour s'envoler une heure au-dessus de Lake Wanaka et de la vallée de Cardrona à bord d'un petit avion piloté par Simon. Et à en croire leurs grands yeux de mômes, je dirais qu'ils ont apprécié la balade autant que moi...




Et après une semaine de boulot, Paco et moi allons retrouver la miss Erika à Queenstown demain soir... Promis on fait des photos !

1 février 2008

En vrac, vite fait bien fait

Tout d'abord, petit règlement de comptes avec monsieur D. : monsieur D., fais gaffe à tes fesses quand tu dis que mon blog c'est de la bouse ou je garde ta copine en otage !

Sinon, ben euh, bonne année !! Oui je sais, il y a prescription, c'est que j'oublie toujours ce genre de trucs...

Bon je reprends mon retour en condensé parce que demain, c'est le festival de Rippon, et là je devrais avoir matière à écrire.

Parce que j'aime avoir des histoires à raconter, j'avais décidé de louper mon avion pour Shangai. Enfin non, la vérité c'est que mon avion au départ de Paris était en retard, donc en somme on m'a forcée à être en retard. Ca ne facilite jamais les choses ces petits imprévus. Je suis donc arrivée à Francfort, en retard, mais la fleur au fusil, guillerette, pas de panique, ça va le faire, ils ont dû m'attendre... Eh ben non ! On m'a bien fait comprendre que c'était mort pour le vol suivant et qu'il fallait que je repasse par le bureau des réservations et faire la queue, chouette ! Pas d'autre vol avant demain, re-chouette ! Là où d'autres s'énerveraient d'avoir payés si cher pour un tel service (si si je vous jure, j'ai vu de beaux spécimens de grognasses), moi je suis restée stoïque. Ou fataliste. Ou j'en-foutiste, je sais pas bien en fait. Quoi ? Une nuit à l'hotel? tous frais payés ? Avec dîner et petit déj' compris ? Et le déjeuner aussi ? Oui c'est gentil, merci... (mais pourquoi j'ai dit merci moi ?!!) Bon, ça parait le luxe comme ça mais que ça se sache, je me suis fait chier comme un rat mort ! J'ai regardé la téloche en allemand, pas capté grand-chose... Et j'ai lu mon bouquin que j'avais prévu pour les longs vols... Bref !

Après une journée d'attente, j'ai poursuivi mon voyage, sans souci majeur supplémentaire si ce n'est que du coup, je suis arrivée le lundi au lieu du dimanche et j'ai donc été obligée de sécher le boulot et d'aller profiter du soleil et boire une bonne bière bien fraîche à la terrasse d'un café avec l'ami Paco (oui oui, celui qui dit que des grosses conneries dans les commentaires) et ma foi, j'ai culpabilisé dans mon for intérieur (très, très intérieur) de ne pas être assise à mon bureau, ha ha ! Ma copine Mélanie (celle de monsieur D. qui dit que mon blog c'est de la bouse... branleur !) a elle aussi débarqué à Wanaka et s'est jointe à nos déboires. Le décalage horaire, mais de quoi donc parlez-vous ? J'ai repris le travail mardi, enchaîné sur quelques bières tous les soirs (c'est qu'il fait siiiii chaud !), fait la bringue vendredi toute la nuit et nous avons passé un weekend plutôt comique.

Samedi après-midi, j'emmène les deux loustics à Riverside se baigner dans la rivière. Paco a un talent inné pour les bombes qui éclaboussent bien partout. Puis on trace vers la Matukituki valley pour passer la nuit, à trois dans le van de Paco, le fou rire, on était quand même bien serré ! (je rassure tout le monde, c'est moi qui ai dormi au milieu !) Heureusement notre copine Marie-Jeanne nous a chanté une berceuse (dit-elle songeuse...!) Dimanche, frais comme des gardons, on trace vers Rob Roy's glacier. Alors là, entre Paco et Mél, j'ai l'impression de faire une visite touristique à des Japonais tellement les photos fusent de partout !! D'ailleurs, pour clore ce résumé vite fait bien fait de la semaine passée, voici quelques photos :