Visite guidée (1)
Malgré toutes les opportunités qui se sont présentées au cours de cette année, je crois ne vous avoir jamais emmenés flâner dans les rues de Wanaka. Je profite donc des premiers soleils d'automne pour le faire, d'autant plus que la ville regorge de petits détails sympas ces temps-ci. Malheureusement, j'ai manqué de temps cette semaine pour aller prendre quelques photos ici et là. Il faudra donc laisser libre cours à votre imagination...
Ma maison se trouve dans un quartier très calme, à l’ouest de Wanaka, juste en-dessous de ce qu’on appelle Sticky Forest. Sticky Forest, c’est un dédale de chemins de terre escarpés, en forêt (vous vous en seriez doutés !), où se retrouvent les VTTistes chevronnés. Plus d’un an que j’habite ici et je n’y ai jamais mis les pieds. Pas mon truc, et pas de vélo non plus d’ailleurs (la bonne excuse !) Mais il m’est arrivé de remonter simplement la rue qui mène vers Sticky Forest, jusqu’en haut d’une petite butte d’herbe sèche d’où l’on peut se délecter du bruit lointain de la ville et de la vue plongeante sur le lac.
Si l'on repart vers l’est, il y a le Mont Aspiring College, la piscine et LA salle de danse où je passe trois heures par semaine. D'ici il n'y a qu'à traverser Lismore park pour arriver au coeur de la ville. Les cafés se bousculent sur le front du lac, mais Kai Whaka Pai reste notre QG de prédilection. Les jours de soleil, la terrasse y est agréable, on pourrait y rester des heures, à siroter, discuter, regarder les passants, lire un bouquin ou jouer aux échecs.
A deux minutes, caché dans une ruelle se trouve le Beadz shop, un petit magasin de perles aux 1000 couleurs, des scintillantes, des mates, des polies, des rugueuses, des imposantes, des minuscules, en bois, en os, en verre... Mes doigts fourmillent d'idées saugrenues chaque fois que je passe devant la vitrine.
Mais revenons plus près du lac et longeons la plage. La promenade est agrémentée de tuiles oranges juxtaposées sur lesquelles sont peints les grands tournants de l'histoire du monde, une tuile par année. Il n'est pas un jour sans qu'on puisse apercevoir deux ou trois badauds marcher le dos courbé pour lire les inscriptions. Et depuis le 8 mars dernier, nous profitons également de l'exposition "La terre vue du ciel / Earth from above" de Yann Arthus Bertrand. Une centaine de photos du monde entier (agrandies 1m sur 1m environ) se dresse sur des supports métalliques pour tour à tour dévoiler les plus beaux secrets de notre planète, rappeler la toute-puissance de la nature, dénoncer les erreurs humaines, et enfin prôner la prise de conscience écologique. Je vous invite vivement à visiter le
site de Yann Arthus Bertrand sur lequel vous retrouverez toutes ces photos.
La balade se termine pour aujourd'hui, j'ai un peu mal aux pieds ;)
Je vous emmènerai de nouveau à Wanaka très prochainement. A bientôt !
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Ticket to dance
Pendant une semaine, il est resté posé près de mon oreiller. Pendant une semaine, je l'ai regardé avec les yeux d'une petite fille à qui l'on vient de donner 5 francs pour aller acheter des bonbons à la boulangerie. Pendant une semaine, j'ai attendu jeudi soir avec impatience. Pendant toute ma vie, j'ai rêvé d'être danseuse et enfin j'avais mon ticket pour aller voir un ballet, un vrai, le
Royal New Zealand Ballet et son
TOWER Tutus on Tour.
Jeudi soir je me suis donc rendue au Lake Wanaka Center, en ébullition de la tête aux pieds. Assise au balcon, je n'ai pas perdu une miette des performances de ces danseurs étoiles à la place desquels j'aurais tant aimé être. Le programme était divisé en cinq pièces, toutes différentes les unes des autres :
La première,
Pas de Quatre de Jules Perrot sur une musique de Cesare Pugni, présentait quatre ballerines en tutus longs rose pale, les cheveux ornés de fleurs, enchaînant pointes et entrechats, tours et arabesques, et représentant le ballet romantique par excellence. Toutes les quatre avaient l'air portées par les airs, virevoltant à droite à gauche, telles les figurines d'une boîte à musique.
La seconde,
Theme and Deviations, où quatre hommes en scène, simplement vêtus d'un boxer et d'un tee-shirt en coton, mêlaient danses classique et contemporaine, le tout agrémenté d'une pointe d'humour. Le visuel était très intéressant, de par la mouvance du corps et des muscles, et le jeu presque intime de ces quatre hommes.
La troisième,
Concerto Pas de Deux de Sir Kenneth MacMillan sur le second concerto pour piano de Shostakovich, mettait en scène une femme brillant de grâce et maîtrisant chaque pose, et un homme la suivant et la soutenant, sorte de miroir du couple, accentué par la note plutôt triste du concerto.
Vint ensuite, après l'entracte, la quatrième pièce,
Equilibrium de Cameron McMillan sur le concerto pour violon de Philip Glass. De loin, celle que j'ai préférée. Aux confins de la danse contemporaine, presque violente, mêlant technique et force, quatre couples habillés de noir et rouge, une allure belliqueuse et tribale, dégageant énormément d'animosité. Absolument captivant !
Enfin,
Raymonda Variations, extrait du ballet Raymonda, magique (c'est la photo sur le ticket). Dix danseurs et danseuses étoiles, des tutus noirs gorgés de paillettes dorées, des duos, des solos, une performance classique remarquable, et une fois encore cette impression de les voir glisser et s'élever du sol avec une légèreté telle qu'on se sent transporté avec eux.
La foule n'y a vu que du feu et les artistes sont repartis sous des acclamations vives. Depuis, je continue à danser dans ma tête et à rêver qu'un jour, peut-être... En attendant, je reprends des leçons de danse contemporaine, de hip hop, et je suis également un cours accentuant l'aspect endurant de la danse, sur des influences boogie et latines. D'ici le mois prochain, je participerai aussi à un cours de claquettes, j'en tape des pieds d'avance. Et un jour, peut-être...
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Réveil agréable
Le pays du long nuage blanc ce matin miroitait de rose et d'ocre sous le soleil levant.
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Humeur d'un mardi pluvieux
J'ai passé la nuit
à souhaiter de la pluie
pour que tu dormes
Quand j'ai fermé les yeux,
j'ai rêvé d'accidents
Il y avait du sang, mais pas de corps
J'avais oublié
combien ça fait mal
de tomber amoureuse
J'ai passé la nuit
à souhaiter de la pluie
pour que tu dormes
Retour au boulot
Ma première semaine de travail s'achève, sur une simple réflexion : qu'est-ce qu'on était bien en vacances !!! Je suis de nouveau overbookée, mais sur des projets passionnants donc tout va relativement bien.
J'ai donc remis mes parents dans l'avion il y a une semaine, après de petites escapades à Lake Tekapo, ascension douce de Mont John d'où l'on pouvait voir Lake Alexandrina et Lake McGregor. Puis Christchurch où je n'ai pas résisté à aller saluer le beau tatoueur d'Absolution et m'offrir enfin le deuxième tracé dont je rêvais :
Petit aparté pour ceux qui se posent la question : oui, sur le pied, ça fait mal :(
Après cela, visite de Banks Peninsula et Akaroa, ancienne colonie française ; les noms des rues et des magasins sont d'ailleurs restés, "C'est la vie", "Ma maison deli", "Rue jolie"... Cela me rappelle aussi que nous y avons vu un 2CV immatriculée "PASTIS" !!!
Nous nous sommes ensuite envolés pour Auckland. La ville, pouah ça pue et ça grouille et ça hurle de toute part. Cela dit, nous en avons profité pour monter dans la Sky Tower qui est la tour la plus haute de tout l'hémisphère sud. Vue impressionnante sur tout Auckland et le port. Puis nous avons gravi Mont Eden, le plus haut volcan sur lequel la ville est construite. Malheureusement je n'ai pas les photos de ces derniers jours puisque prises avec l'appareil photo des parents. Prochainement peut-être.
J'ai noté que pendant mon absence, certains blogueurs en avaient profité pour me refiler tous les questionnaires qui circulent sur le net. Merci de l'attention. Pour la faire courte, je vous mets toutes mes réponses sur les liens ci-dessous, en espérant que les images ne soient pas tout crapouillou de votre côté :
- la
gourmandise de la part de Tirui
- les révélations de la part d'Aurélie,
ici,
ici et
là (il était long celui-là, mais intéressant)
- et enfin les 5 choses inavouables, ou
grosses hontes, de la part d'Erika (attention, j'ai décidé de ne vous raconter qu'une seule honte, qui cela dit compte largement pour 5 et que je qualifierais de monumentale, mais jugez par vous-même avant de peut-être laisser des enfants la lire...)
Voilà, ça c'est fait ! Je ne repasse pas forcément le flambeau car à partir d'images, ce n'est pas si facile. Mais si certains d'entre vous veulent les textes originaux, contactez-moi.
En ce moment, Wanaka accueille le AMP show ainsi qu'une magnifique expo photos. Je vous en raconte plus dès que possible.
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