De la magnésie et de la sueur...
L'hiver a encore deux mois à son compteur ici en Nouvelle Zélande, (édit du 01/09: Ooopsy! non en fait, le printemps, c'est le 1er septembre, "j'm'ai gouré !") mais cela fait déjà un petit moment que j'ai troqué mon snowboard contre l'envie irrésistible d'aller grimper. Et ce week-end, ce fut chose faite !
Un temps magnifique, presque chaud, idéal pour aller tester ma charpente d'ourse en fin d'hibernation sur les rochers parsemés aux environs de Wanaka.
Du 12, du 13, du 14, hop hop, on pousse sur la jambe droite, on tire sur le bras gauche, un clic par ci, un clic par là ! Nous n'avons fait que des voies faciles avec Chris, du démarrage en douceur, mais on retrouve très vite les sensations agréables de l'ascension et du rappel.
Et à ma grande fierté, j'ai appris à grimper en tête !! Oui bon d'accord, sur du 12, une promenade de santé... mais quand même ! Avec un peu d'entrainement je vais pouvoir attaquer plus dur.
Voilà, ça c'était pour l'exploit. Après ça, je me suis reposée, adossée au rocher pendant que Chris faisait l'imbécile un peu plus haut et prenait des photos.
Libellés : Sport
Sustainable Wanaka, bienvenue chez les Verts !
Sustainable Wanaka est une organisation locale chargée de promouvoir et de gérer l'intégration de gestes écologiques, sociaux, culturels et économiques au sein de la communauté de Wanaka, afin de favoriser son développement durable.
Parmi les principaux projets en cours, Sustainable Wanaka (SW) mène une enquête auprès des membres de Lake Wanaka Tourism afin de les aider à améliorer leurs structures au niveau environnemental, social et économique. SW publie également une colonne toutes les deux semaines dans le journal local, sur les problèmes environnementaux existants et les possibles gestes pouvant améliorer la vie de la communauté. Des fonds ont été versés par l'organisme Sustainable Management Fund afin d'encourager les habitants à considérer l'utilisation de certains matériaux pour la construction de leur maison. Par ailleurs, SW dirige une campagne pour l'abolition du sac plastique. Et bien d'autres actions encore...
Wanaka est également doté d'un centre de recyclage, Wanaka Wastebusters, dont le leitmotiv est "Reduce Reuse Recycle" (en français, "Réduire Réutiliser Recycler"). Chacun est tenu de trier ses déchets, que Wanaka Wastebusters se charge ensuite de recycler, ou de revendre pour quelques kopecks dans une petite boutique de fortune très sympa.
Sustainable Wanaka organise très régulièrement des conférences publiques, auxquelles je me suis promise d’assister (cf. action nº 62 de ma liste à droite). Hier soir, j'ai donc suivi ma première conférence, présentée par Paul Johnson, sur le thème de l'énergie sur notre planète. Et j’ai eu quelques frayeurs ! Evidemment on nous répète depuis des années qu’il faut économiser l’énergie, etc. Ce que l’on ne nous dit pas en revanche, c’est que l’énergie, sous quelque forme que ce soit, ne peut être créée par l'homme. Autrement dit, après épuisement de nos ressources, les temps seront durs (et ce sera certainement le cas d’ici une centaine d’années – vous me direz on ne sera plus là, oui mais nos enfants ?...). Parmi les différents problèmes abordés, Paul Johnson nous a ouvert les yeux sur les ampoules à économie d’énergie. Son approche était écologique, et non financière, ce qui rend le sujet très intéressant. Eh bien, la vérité c’est que ces ampoules nous font bien sûr faire des économies à nous consommateurs, mais leur fabrication coûte malheureusement bien plus d’énergie à la planète que la fabrication d’une ampoule normale. Perplexe ? Je vous laisse méditer là-dessus...
Libellés : La Nouvelle Zélande c'est ça...
Dame Te Ata s'en est allée
Peut-être l’avez-vous lu dans la presse ou entendu au journal de 20h : la Nouvelle-Zélande est en deuil. Après un règne de 40 ans, la reine māori*
Dame Te Atairangi Kaahu s'est éteinte mardi 15 août à l'âge de 75 ans, des suites de problèmes de santé (diabète et fatigue).
Les chefs des tribus māori, portant des colliers de feuilles, ont ouvert mercredi la période traditionnelle de deuil de 6 jours, appelée
tangihanga. Les funérailles auront lieu lundi 21, au
Turangawaewae Marae de
Ngaruawahia.
Un tel événement mérite qu’on s’y arrête quelques instants. Voici donc une petite note d’histoire :
Dame Te Ata fut couronnée le 23 mai 1966, le jour même où son père, le roi Koroki Te Rata Mahuta Tawhiao, fut enterré. Son nom complet est Te Arikinui Dame Te Atairangi Kaahu, Te Arikinui significant Grand Chef et Te Atairangi Kaahu étant le nom de sa mère. Elle était auparavant connue sous le nom de Princesse Piki Mahuta.
Dame Te Ata a occupé le plus long règne depuis le début du mouvement Kingitanga (royauté), qui fut institué il y a 148 ans en réponse à la confiscation des terres māori par les colons européens.Ambassadrice culturelle des peuples māori et indigènes à l’étranger, Dame Te Ata a également consacré son règne à réconcilier les siens avec le peuple Pakeha (blancs européens) de Nouvelle-Zélande. Elle était considérée comme un joyau précieux.
Aujourd’hui, la grande question qui se pose est celle de son successeur. Les chefs des principales tribus māori doivent se rassembler pendant la période de deuil à ce sujet et en décider. Selon la tradition māori, il s’agira de son fils aîné, Tuheitia Paki, ou de l’un de ses six autres enfants (l’héritier n’étant pas systématiquement le premier né de la lignée).
*Le mot māori, utilisé dans sa langue d'origine, est invariable.
Libellés : La Nouvelle Zélande c'est ça...
Et dans 150 ans, on s'en souviendra pas
Bah c'est pas grave, je serai morte et enterrée de toute façon ! Voici un petit
jeu qui me tient à coeur :
Nom du projet : 101 things in 1001 days
(traduction : 101 choses en 1001 jours)Imaginé par : Michael Green, un néo-zélandais passionné de photographie, cinéma, musique et autres (son site web :
http://www.triplux.com)
Le concept : pré-établir une liste de 101 projets à réaliser en 1001 jours.
Les critères : chaque projet doit être clairement défini et réaliste, demander un investissement de soi et aboutir à un résultat mesurable.
Au-delà des projets de grande envergure, c'est une façon de ne pas remettre à plus tard certaines choses pour lesquelles on se dit tous : "Tiens il faudrait bien que je fasse ça un de ces jours !" et puis 1001 jours restent un délai raisonnable. Alors comme je suis joueuse, je me suis creusée les méninges pendant plusieurs jours pour arriver à une si longue liste de buts à atteindre ; certains ne répondent peut-être pas exactement aux critères mais chut, ça reste entre nous ! Ma liste est disponible dans la rubrique
"Ma boîte à idées", à droite de cette page.
Qui d'autre se lance ?
Libellés : De tout et de rien
L'âge de glace "number bis" - à la conquête de Rob Roy
Je l'ai enfin vu, de mes yeux vu ! Ce dimanche, cette fois-ci accompagnée de mes deux joyeux acolytes Chris et Tim, j'ai crapahuté dans les méandres de Raspberry Flat pour découvrir Rob Roy's glacier.
Raspberry Flat se trouve dans la Matukituki Valley, un grand espace ouvert de montagnes et de rivières :
Au menu, longue passerelle de bois instable et imitation de la démarche de Miss Piggy (du Muppet show) pour le plus grand bonheur de mes fans :
Puis dégustation de glaces à l'eau minérale naturelle des forêts néo-zélandaises (vous remarquerez l'aisance de Tim à présenter lesdites succulentes glaces) :
Une heure et demie de marche en pleine forêt et nous voici sous le joug du glacier. Impossible d'approcher, le chemin est verglacé. Mais quelle vue ! Je ne résiste pas à prendre une photo style "vieux cliché d'alpinistes" de Tim et Chris qui ne se font pas prier.
Libellés : La Nouvelle Zélande c'est ça...
Le mirage de la case de l'Oncle Tom
Dimanche, après m'être décidée pour ainsi dire la veille, me voici partie en randonnée à Kidds Bush un peu à l'arrache. Pas de veste, pas de trousse de secours, juste mes petites tennis aux pieds mais l'essentiel dans le sac à dos : le pique-nique ! Objectif : trouver la Case de l'Oncle Tom, autrement dit
Sawyer Burn hut.
La réserve de Kidds Bush se trouve à une bonne demi-heure de Wanaka, entre Lake Hawea et Mokarora. Il s'agit d'un immense terrain de camping au bord de Lake Hawea, très fréquenté en été. Depuis la réserve, un sentier serpente la montagne vers le refuge de Sawyer Burn.
Je m'engage donc dans une première ascension à travers la forêt, éreintante. J'ai le coeur qui tambourine sec et les guiboles qui flanchent ! J'en ai presque envie de faire demi-tour quand soudain, les arbres s'écartent et font place à une vue enchanteresse sur le lac et la "plage".
"Oh la la, j'ai bien fait d'venir dites donc !"
Le paysage change, mais le sentier, lui, continue de monter, monter... A travers la flore automnale, la rocaille, les herbes hautes, la neige, la glace... et moi qui suis toute seule au milieu de tout ça, le bonheur !
Mais où se cache donc la Case de l'oncle Tom? J'ai cherché et marché pendant presque trois heures sans la trouver. Puis est venue l'heure du repos du guerrier : le pique-nique !! Et après ça, eh bien il était plus prudent de faire demi-tour pour ne pas me faire prendre par la nuit. Dommage, j'aurais bien pris le café avec Tom moi ! Enfin, je ne serai pas sans y retourner, et plus équipée pour y passer la nuit la prochaine fois !
Sur le chemin du retour (le même, qui cette fois dévalait la montagne), j'ai bien failli perdre un poignet et un genou. Il va falloir que je pense sérieusement à tenir un journal de gamelles tiens, pour la postérité !
Libellés : La Nouvelle Zélande c'est ça...
Laissez parler les p'tits papiers...
Samedi, c'était atelier découpage et collage dans notre salle à manger. Je me suis lancée dans la confection de cartes postales en scrapbooking. Une façon un peu plus personnalisée de partager ma vie en Nouvelle-Zélande avec ceux que j'aime.
J'ai commencé par étaler mon bazar un peu partout. Nous avons une grande table, ce qui est très pratique pour ce genre de bricolage. Je suis suréquipée pour ce genre d'exercices, et j'avais fait développer un grand nombre de mes photos.
J'avais déjà essayé des découpages farfelus, du style tout en lamelles ou en petits carrés collés les uns à côté des autres. Le résultat est sympa mais c'est très long à réaliser. Cette fois, j'ai plus joué avec l'effet "décadré" des photos.
Celle-ci est de loin ma préférée jusqu'à présent, faite d'une photo de la plage de New Brighton sur du papier cartonné noir. La déco sur la reliure est faite au crayon doré. Sur les autres, j'ai utilisé des petits boutons fantaisie, du fil de couture aussi.
(Cliquer pour agrandir)Je teste tout ce qui me passe par la tête en ce moment. Alors si vous avez des idées à me suggérer, je suis preneuse !
Libellés : J'ai fait ça avec mes 10 doigts
Des bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Ceci est un message à l'attention de tous les amateurs de sucreries, chocolats, caramels et autres douceurs.Bonbon (17è siècle) redoublement enfantin désignant quelque chose de bon à manger
Les Anglophones l'appellent "la dent sucrée", chez nous c'est la gourmandise. Ici en Nouvelle Zélande, le choix en friandises est forcément bien différent de celui que l'on a en France. Pas de fraises Tagada, d'Arlequins, de caramels au beurre salé... Je commençais à désespérer quand vendredi, le facteur est venu frapper à ma porte avec un colis rempli, entre autres, de Toblerone, Suchard, Pimousse et Bubblies (mes préférés). Merci maman !!
Au diable régimes et diètes en tout genre ! Si l'envie vous prend de m'envoyer un petit paquet, j'ai un faible pour les douceurs citées précédemment, mais aussi pour les Car-en-Sac, réglisses, Dragibus, et le chocolat Milka ! (hum... vous pouvez faire un gros colis, on a une grosse boîte aux lettres !)
Libellés : Gourmandise
